Le khabar âhâd (2/2)

Classification du khabar âhâd en fonction de sa force (quwwa) et de sa faiblesse (dhu’f).


Le khabar âhâd (mash’hûr‘azîz ou gharîb) se divise, en fonction de sa force ou de sa faiblesse, en deux catégories : 

A. Accepté (maqbûl) : c’est lorsque la véracité de l’information prévaut. Et son hukm est : l’obligation de faire ‘amal et ihtijâj* sur ce type de hadîth. 
B. Rejeté (mardûd) : c’est lorsque la véracité de l’information ne prévaut pas. Et son hukm est : qu’on ne peut faire ni ‘amal ni ihtijâj sur ce type de hadîth. 

*c’est-à-dire que ce hadîth peut être évoqué comme preuve / argument dans le cadre de l’établissement d’une règle, d’une croyance ou autre

Le maqbûl et le mardûd ont tous deux des subdivisions que nous évoquerons ci-après. 

1 – Le khabar maqbûl

1.1 – Les catégories du maqbûl

Le khabar maqbûl se subdivise, en fonction de ses différents niveaux de fiabilité, en deux catégories principales : le sahîh et le hasan. Et chacune de ces deux catégories se subdivisent à leur tour en deux sous-catégories : li dhâtihi et li ghayrihî ; ce qui fait un total de 4 catégories de maqbûl
En voici un tableau récapitulatif : 

1-Sahîh en soi (li dhâtihî)2- Sahîh grâce à (un / d’) autre(s) (hadîth) que lui (li ghayrihî)
3-Hasan en soi (li dhâtihî)4- Hasan grâce à (un / d’) autre(s) (hadîth) que lui (li ghayrihî)

Découvrons chacune de ces catégories plus en détail : 

1- Le sahîh 

1- Définition : 

A. Littéralement : le sahîh est le contraire de malade. Quand on dit d’un corps qu’il est sahîh (en bonne santé, donc), c’est à prendre au sens propre du terme, mais quand on qualifie autre chose de sahîh, c’est à prendre au sens figuré. Donc lorsqu’on qualifie un hadîth de sahîh, cela ne veut pas dire qu’il est « en bonne santé » (sens propre) mais « authentique » (sens figuré).

B. Istilâhan : c’est le hadîth dont la chaîne de transmission est continue (muttasil), ne contient que des râwî qui sont adl et dhâbit du début à la fin, et qui ne comporte ni shudhûdh ni illa

La définition précédente contient cinq éléments nécessaires à un hadîth pour qu’il soit sahîh. Ces cinq éléments sont : 
1. Une chaîne de transmission continue (muttasil) : c’est-à-dire que chaque râwî du sanad rapporte le hadîth du râwî au-dessus de lui par une voie directe. 
Voici un exemple fictif : dans une chaîne de transmission, il y a Mâlik qui rapporte de Muhammad ibn Djubayr. Il ne faudrait pas qu’en réalité Mâlik ait entendu de Ibn Shihâb, qui lui a entendu de Muhammad ibn Djubayr ! Auquel cas le sanad ne serait pas continu (muttasil). Il faut que Mâlik ait, par une voie directe, rapporté de Muhammad ibn Djubayr.

2. Des râwî qui sont adl : être ‘adl, c’est être croyant, pubère ,jouir de toutes ses facultés intellectuelles, ne pas être fâsiq, et ne pas être makhrûm ul-murû’a

3. Des râwî qui sont dhâbit : être dhâbit, c’est connaître parfaitement ce qu’on rapporte. Que ce soit par coeur ou dans un écrit. 

4.  ​Ne comporter aucune shudhûdh : le shudhûdh, c’est le fait qu’un râwî fiable contredise un autre râwî plus fiable que lui. 

5. Ne comporter aucune ‘illa : La ‘illa est un élément subtil qui compromet l’authenticité du hadîth alors que, de prime abord, le hadîth semble authentique.

Dès lors qu’un seul de ces éléments est absent d’un hadîth, celui-ci n’est pas considéré authentique.

Exemple : le hadîth rapporté par al-Bukhâri : ‘Abdullâh ibn Yûsuf nous a rapporté (« haddathanâ« ) que Mâlik l’a informé (« akhbaranâ« ) de ( » ‘an « ) Ibn Shihâb, de ( » ‘an « ) Muhammad ibn Djubayr ibn Mut’im de («  ‘an « ) son père qu’il a dit : j’ai entendu le prophète (que Dieu le bénisse et le salue) réciter la sourate at-Tûr durant (la salât de) Maghrib.

Ce qu’il y a entre parenthèses, c’est le mot que le râwî (rapporteur) utilise lorsqu’il transmet le hadîth de son professeur.
Par exemple, ‘Abdullâh ibn Yûsuf rapporte un hadîth de Mâlik. Lorsqu’il le rapporte, il peut dire : Mâlik m’a informé (en arabe : « akhbaranâ » Mâlik) , ou : Mâlik m’a dit (en arabe : « haddathanâ » Mâlik), ou encore : selon / de Mâlik (en arabe :  » ‘an Mâlik).
Ces différents mots ont différentes implications que nous verrons à l’avenir, si Dieu le veut.
À retenir : le mot que le râwî utilise (« haddathanâ« , « akhbaranâ » ou  » ‘an « ) a une importance.

Le hadîth précédent est donc sahîh (authentique) car :
1- la chaîne de transmission est continue : chaque râwî (rapporteur) a rapporté par voie directe (en effet, chacun a entendu directement) de son professeur.
2- Tous les râwî (rapporteurs) sont ‘adl
3- Tous les râwî sont dhâbit : en effet, les savants spécialistes du djarh (considérer un râwî comme non fiable) et du ta’dîl (considérer un râwî fiable) les ont décrits respectivement comme suit :
A. ‘Abdullâh ibn Yûsuf : thiqa, mutqin (fiable, soigneux)
B. Mâlik : Imâm, hâfiz (l’adjectif « hâfiz » peut signifier soit muhaddith (savant du hadîth), soit le grade le plus élévé parmi les muhaddith)
C. Ibn Shihâb az-Zuhrî : faqîh, hâfiz, muttafaq ‘alâ djalâlatihî wa itqânihî (juriste, muhaddith, il y a accord commun sur sa maîtrise et sur le fait qu’il est brillant)
D. Muhammad ibn Djubayr : thiqa (fiable)
E. Djubayr ibn Mut’im : sahâbî (compagnon, or tous les compagnons sont ‘adl)

4- Il ne comporte aucune shudhûdh
5- Il ne comporte aucune ‘illa

2- Hukm :

Le hukm du hadîth sahîh est : l’obligation de le prendre en compte (‘amal bihî). Il y a consensus des savants du hadîth et des juristes sur le sujet. Il n’est donc pas possible pour un musulman de ne pas en tenir compte.

2- Le sahîh li ghayrihî

1- Définition : 

C’est le hadîth hasan li dhâtihî qui est rapporté par une autre voie équivalente ou supérieure (en terme de fiabilité).
On dit de ce type de sanad qu’il est sahîh li ghayrihî car l’authenticité de celui-ci ne provient pas du premier sanad mais plutôt du fait qu’il y a un deuxième sanad. Pour mieux comprendre, on peut imaginer cela sous forme de calcul :

hasan li dhâtihi + hasan li dhâtihi = sahîh li ghayrihî

2- Son degré : 

Il est d’un degré de valeur plus élevé que le hasan li dhâtihî, et il est d’un degré moindre que le sahîh li dhâtihî :

3- Exemple : 

Le hadîth rapporté par Muhammad ibn ‘Amr ‘an Abî Salama ‘an Abî Hurayra que le messager d’Allah (que Dieu le bénisse et le salue) a dit : « Si je n’avais pas pensé que c’était difficile pour ma Oumma, je leur aurais ordonné d’utiliser le Miswak avant chaque Salat« .
Muhammad ibn ‘Amr est connu pour être véridique, mais il ne fait pas partie des gens qui ont une rétention mémorielle très élevée ; c’est pourquoi certains savants l’ont considéré comme dha’îf (faible). Mais d’autres savants l’ont considéré fiable (wathaqahû) eu égard à sa véracité.
Le hadîth qu’il rapporte par cette voie-ci est donc hasan. Mais comme il a été rapporté par d’autres voies aussi, la peur que nous avions le concernant (eu égard à sa rétention mémorielle relativement basse) est alors apaisée (vu qu’il n’est pas le seul à rapporter ce hadîth). Par conséquent nous considérons ce hadîth : sahîh (li ghayrihî).

3- Le hasan

1- Définition :

A. Littéralement : hasan veut dire « beau », « bon ».
B. Istilâhan : les savants ont donné des définitions différentes du hadîth hasan, car il est entre le hadîth sahîh et le dha’îf. En voici quelques unes :
1. Définition de al-Khattâbî : c’est le hadîth dont on connaît la source, dont les rapporteurs sont célèbres, « وعليه مدار أكثر الحديث », et que la plupart des savants acceptent, et que la plupart des fuqahâ utilisent (en tant que dalîl).

2. Définition de at-Tirmidhî : tout hadîth dont le sanad ne contient pas de râwî accusé de mensonge, qui n’est pas shâdh, qui est rapporté ainsi par une autre voie, pour nous c’est un hadîth hasan.

3. Ibn Hajar dit pour sa part que : le khabar âhâd qui est rapporté par un ‘adl, dont la rétention mémorielle est complète, dont le sanad est continu (muttasil), qui ne comporte pas de ‘illa, et qui n’est pas shâdh, ce hadîth est sahîh li dhâtihî ; mais si la rétention mémorielle du râwî est légère (khafîf ud-dhabt), alors c’est un hadîth hasan li dhâtihî.

La meilleure des trois définitions sus-citées semble être celle de Ibn Hajar. En effet, at-Tirmidhî a donné la définition du hasan li ghayrihî, pas du hasan li dhâtihî. Et la définition de al-Khattâbi est sujette à de nombreuses critiques.

4. Définition de Mahmûd at-Tahhân : c’est le hadîth dont la chaîne de transmission est continue, dont les râwî ‘adl à la rétention mémorielle légère rapportent de râwî similaires* et ce jusqu’à la fin du sanad, le tout sans que le hadîth ne soit shâdh ni ne comporte de ‘illa.

*râwî similaires : ça ne veut pas dire qu’il faut que chaque râwî soit ‘adl et qu’il aie une rétention mémorielle légère. Non. En fait, le hadîth est hasan dès lors qu’un des râwî a une rétention mémorielle légère, que les autres aient une rétention mémorielle complète ou légère ; car, pour statuer sur la fiabilité d’un hadîth, on prend en compte le râwî dont le niveau de fiabilité est le plus bas.

2- Son hukm :

Tout comme on peut faire ihtijâj par le hadîth sahîh, on peut faire ihtijâj par le hadîth hasan ; à la différence que le hadîth hasan est d’un degré de fiabilité moindre que le hadîth sahîh. C’est pourquoi tous les fuqahâ et la majorité des muhaddithûn et des usûliyyûn font ihtijâj par le hasan ; seuls certains mutashaddidûn (littéralement : les durs, les rigoristes) ne le font pas. À l’inverse, certains mutasâhilûn (littéralement : relâché, qui manque de fermeté) considèrent la hasan comme une catégorie du sahîh, tout en le considérant d’un degré moindre que le sahîh (dont la définition a été donnée plus haut). Parmi eux : Ibn Hibbân, Ibn Khuzayma et al-Hâkim.

3- Exemple :

Le hadîth rapporté par Tirmidhî :
Qutayba nous a rapporté (haddathanâ) que Dja’far ibn Sulaymân ad-dhabu’î l’a rapporté (haddathanâ) de Abû ‘Imrân al-Djawnî de Abû Bakr ibn abî Mûsâ al-Ash’arî a dit : j’ai entendu mon père, en présence de l’ennemi, dire : « les portes du paradis se trouvent aux ombres des suyûf… ».
At-Tirmidhî dit de ce hadîth qu’il est hasan.
En effet, il est hasan car tous ses râwî sont thiqa (fiable) sauf Dja’far ibn Sulaymân ad-dhabu’î, lui est hasan ul-hadîth (littéralement : dont le hadîth est bon ; nous verrons, inshâ Allah, dans un autre article la signification de ces formules utilisées pour exprimer le degré de fiabilité des râwî) ; c’est pourquoi le hadîth est « descendu » du degré de sahîh au degré de hasan.

4- Ses niveaux :

Tout comme il y a différents niveaux de sahîh, il y a différents niveaux de hasan.
Ad-dhahabî a classé le hasan en deux niveaux :
A- Le plus haut niveau comporte : les hadîth concernant lesquels il y a eu divergence sur : est-ce que le hadîth de ses râwi est sahîh ou hasan ?
Par exemple : les hadîth dans le sanad desquels il y a : Bahz ibn Hakîm de (‘an) son père de (‘an) son grand père, ouAmr ibn Shu’aib de (‘an) son père de (‘an) son grand père, ou Ibn Ishâq de (‘an) at-Taymî, etc.

B- Le niveau inférieur comporte : les hadîth dont le sanad comporte des râwî concernant lesquels il y a divergence sur : est-ce que leur hadîth est hasan ou dha’îf (faible) ?
Par exemple : les hadîth dans le sanad desquels il y a : al-Hârith ibn ‘abdillâh, ‘Âsim ibn Dhamra, ou Hajjâj ibn Artâ, etc.

5- Les compilations de hadîth hasan :

Les savants n’ont pas fait de compilations de hadîth hasan comme ils en ont fait pour le hadîth sahîh. Parcontre, il y a des recueils de hadîth qui contiennent beaucoup de hadîth hasan. Parmi les plus célèbres d’entre eux il y a :
A. Djâmi’ ut-Tirmidhî : connu sous le nom de « sunan ut-Tirmidhî« .


B. Sunan Abî Dâoûd : dans sa lettre aux mecquois, il dit qu’il cite dans ce recueil les hadîth sahîh ainsi que les hadîth qui s’en rapprochent. Pour ce qui est des hadîth qui comportent une grande faiblesse (wahan shadîd), il le précise. Quant au hadîth qu’il cite mais au sujet duquel il ne dit rien, c’est un hadîth correct (sâlih).
Compte tenu de ce qui précède, lorsqu’un hadîth y est cité sans précision de la part de Abû Dâoûd et que par ailleurs aucun savant ne l’a authentifié, cela veut dire que ce hadîth est hasan selon Abû Dâoûd.

C. Sunan ud-Dâraqutnî

4- Le hasan li ghayrihî

1- Définition :

C’est le hadîth dha’îf mais qui est rapporté par plusieurs voies différentes, et qui par ailleurs n’est pas dha’îf à cause du fait que le râwî est fâsiq (littéralement : qui agit contrairement à la morale) ou qu’il est menteur.

On déduit de cette définition que le hadîth dha’îf devient hasan li ghayrihî grâce à deux éléments :
A. qu’il soit rapporté par une ou plusieurs autre(s) voie(s) ; à condition que l’autre voie soit équivalente à la première ou plus fiable encore.
B. que la cause de la faiblesse du hadîth soit : la mauvaise mémoire du râwî, ou que le sanad est munqati’ (discontinu), ou que l’un des râwî soit inconnu (djahâla).

On dit de ce type de sanad qu’il est hasan li ghayrihî car le caractère hasan de celui-ci ne provient pas du premier sanad mais plutôt du fait qu’il y a un deuxième sanad. Pour mieux comprendre, on peut imaginer cela sous forme de calcul :

dha’îf + dha’îf = hasan li ghayrihî

2- Son niveau :

Le hasan li ghayrihî est d’un niveau inférieur que le hasan li dhâtihî (comme exposé dans le schéma précédent).
Cela implique que s’il y a contradiction entre un hadîth hasan li dhâtihî et un un hasan li ghayrihî, on privilégie le hasan li dhâtihî.

3- Son hukm :

On peut faire ihtijâj par lui, puisqu’il est une catégorie du hadîth maqbûl (accepté).

4- Exemple :

Un hadîth rapporté par at-Tirmidhî et qu’il a considéré hasan :
Shu’ba ‘an ‘Âsim ibn ‘Ubaydillâh ‘an ‘Abdillâh ibn ‘Âmir ibn Rabî’ ‘an son père : qu’une femme des Banû Fazârah s’est mariée pour (la dot de) deux sandales. Alors le Messager d’Allah (que Dieu le bénisse et le salue) lui dit : « Est-ce que tu apprécies (l’échange de) toi-même et tes richesses contre deux sandales ? » Elle a répondu : « Oui. » Il a dit: alors il l’a permis.
At-Tirmidhî dit (dans son recueil) : concernant le même sujet (« wa fîl-bâb« ) il y a (un hadîth rapporté) de ‘Umar, Abû Hurayra, Sahl ibn Sa’d, Abû Sa’îd, Anas, ‘Âisha, Djâbir et Abû Hadrad al-Aslamî (qu’Allah les agrée).
‘Âsim est dha’îf à cause de sa mauvaise mémoire, mais Tirmidhî a considéré son hadîth hasan, et ce car il est également rapporté par d’autres voies.

Le khabar âhâd maqbûl muhtaff bi-l-qarâ’in

C’est le khabar maqbûl qui contient certaines caractéristiques en plus des conditions pour être maqbûl.
Ces caractéristiques lui confèrent plus de fiabilité et de poids que les khabar maqbûl qui en sont dénués.

1- Ses catégories :

Il y a plusieurs catégories de khabar muhtaff bi-l-qarâ’in. En voici les plus célèbres :
A. Ce qui a été rapporté par Bukhâri et Muslim dans leur recueil respectif, mais qui n’est pas mutawâtir.
En effet, ce type de hadîth a quelques caractéristiques telles que :
1. Al-Bukhâri et Muslim sont reconnus pour leur maîtrise du domaine
2. Ils sont les pionniers dans la distinction du hadîth sahîh des autres hadîth
3. Les savants ont accepté leurs deux recueils. Cette acceptation à elle seule suffit à conférer plus de fiabilité au hadîth que le simple fait d’être rapporté par plusieurs voies mais sans atteindre le tawâtur.

B. Le mash’hûr lorsqu’il est rapporté par des voies bien distinctes, qui sont toutes dénuées de faiblesse (dhu’f) des râwi et de ‘illa.
C. Le khabar musalsal par les imâm hâfiz, de sorte qu’il n’est pas gharîb.
Exemple : un hadîth que l’imâm Ahmad rapporte de l’imâm Ash-Shâfi’i, et l’imâm Ash-Shâfi’i rapporte de l’imâm Mâlik, et d’autres rapportent également de l’imâm Ash-Shâfi’i, et d’autres rapportent de l’imâm Mâlik également, et ainsi de suite.
Voyez : c’est un hadîth rapporté par un imâm hâfiz, qui lui rapporte d’un imâm hâfiz, et ainsi de suite. Ce type de hadîth est appelé : musalsal par les imâm hâfiz.

2- Son hukm :

Il est plus fiable que n’importe quel khabar maqbûl parmi les khabar âhâd. Ce qui implique que si un khabar muthaff bi-l-qarâ’in contredit un khabar maqbûl, c’est bien le khabar muthaff bi-l-qarâ’in qui sera pris en compte.

Source : تيسير مصطلح الحديث de محمود الطحان

Wallâhu a’lam (Dieu sait mieux)

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